La Cour suprême de Suède rejette l’appel de Julian Assange

La Cour suprême de Suède rejette l’appel de Julian Assange
Publié le 11 mai 2015
 

La Cour suprême de Suède a rejeté, lundi 11 mai, l’appel de Julian Assange, le fondateur du site WikiLeaks, qui réclamait l’annulation du mandat d’arrêt lancé contre lui pour viol et agression sexuelle présumés en Suède. « La Cour suprême note que les enquêteurs ont entamé des démarches pour interroger Julian Assange à Londres et ne trouve donc aucun argument pour lever le mandat d’arrêt », indique la juridiction suprême suédoise dans un communiqué.

Le fondateur de WikiLeaks fait l’objet d’une enquête pour viol et agression sexuelle en Suède pour des faits remontant à août 2010. Il refuse de se soumettre au mandat d’arrêt européen lancé par la Suède en novembre 2010 et cherche à obtenir son annulation. En novembre, la cour d’appel de Stockholm avait déjà refusé la requête de Julian Assange d’annuler le mandat d’arrêt émis par le tribunal.

Il nie les accusations

L’Australien de 43 ans estime qu’il risque, s’il se rend en Suède, d’être extradé vers les Etats-Unis pour la publication par WikiLeaks en 2010 de 500 000 documents classés secret-défense sur l’Irak et l’Afghanistan et de 250 000 communications diplomatiques.

En mars, le parquet suédois avait annoncé son intention de l’entendre à Londres, une solution réclamée par la défense. Jusqu’à présent, la justice suédoise a considéré que si le mandat d’arrêt était levé, le risque de fuite de l’Australien de 43 ans serait « important », ce qui lui permettrait d’échapper à un procès.

S’il tentait de quitter l’ambassade d’Equateur à Londres, M. Assange serait immédiatement arrêté et livré à la Suède. Il nie les accusations portées contre lui par deux Suédoises âgées d’une trentaine d’années et affirme que les relations sexuelles étaient consenties.

Le site lanceur d’alertes a par ailleurs mis en ligne 30 287 documents de Sony Pictures Entertainment (SPE) et 173 132 e-mails et plus de 2 200 adresses de SPE qui, selon lui, relèvent « du domaine public ».

Vu sur : Le Monde